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.- Elle est très intelligente.Norman approuva :- Elle me donne des complexes, parfois.- Vous connaissez ses parents depuis longtemps ?- Depuis.oh, cinq ans.J'ai fait le Vietnam avec son père.- Ah.je suis désolée.- Pourquoi ?- Eh bien.le Vietnam.«'a d˚ être terrible.Il sourit, et tendit les deux bras- Comme vous voyez, aucune blessure.Je faisais du travail administratif à SaÔgon.Dans les services de renseignements de la Navy.- Et d'o˘ vous est venu cet intérêt pour les vitamines ?Il haussa les épaules :- De mon intérêt pour gagner ma vie.- Je comprends.- Je regrette, Mary Ann, mais je n'ai rien d'intéressant à dire àmon sujet.- Oh, ne croyez pas ça.Je vous trouve très.- Il y a un film que j'aimerais vous emmener voir ce soir, si vous n'avez pas déjà.- Lequel ?- Un vieux film.Histoire de détective.Kirk Douglas et Eleanor Parker.- Avec plaisir, dit-elle.Les amis sont là pour ça.Beauchamp et DeDe passèrent un dimanche matin tranquille àSausalito, dégustant un brunch à l'Altamira.Ils étaient à nouveau un couple, parfaitement assortis, beaux, bronzés, et de bonne famille.Les gens leur lançaient des regards envieux, chuchotant des spéculations à la terrasse ensoleillée de l'hôtel.DeDe en savourait chaque instant.- Beauchamp.- Mmm ?Ses yeux étaient exactement de la même couleur que la baie.- La nuit dernière était.meilleure que notre nuit de noces.- Je sais.- Est-ce que.c'est moi qui ai changé, ou c'est toi ?- quelle importance ?- «a en a pour moi.Un peu.Beauchamp haussa les épaules- Je suppose que j'ai.remis de l'ordre dans mes priorités.- «a me perturbe un peu, tu sais.- Pourquoi ?- Je ne sais pas.Le fait que tout aille tellement mieux.Je voudrais savoir ce que je fais de bien, comme ça je pourrais continuer à le faire.Il frotta son genou contre le sien.- Sois toi-même, d'accord ?- D'accord, répondit-elle en souriant.De retour à Montgomery Street, Beauchamp attacha une laisse au cou du corgi.- J'emmène César faire sa promenade.Tu as envie de venir ?- Non, merci, fit DeDe.Je crois que je vais trier mon courrier.Dès qu'il eut quitté la maison, elle appela Binky Gruen.- Bink ?- DeDe ?- Je suis de retour.- Alors ?- Alors quoi ?- Alors combien, idiote ? Combien tu as perdu ?- Oh.neuf kilos.Binky émit un sifflement.- Dis donc, tu frises l'anorexie !- Binky, j'ai besoin.- A ce propos, je suis convaincue que Shugie Sussman est anorexique.Aucun doute là-dessus.Elle est en train de fondre à vue d'oeil, et personne n'arrive à la persuader qu'elle n'est pas obèse.C'est absolument tragique, DeDe.On pourra bientôt envoyer cette pauvre fille àl'hôpital dans une enveloppe !- Binky, malgré tout l'intérêt que je porte au sort de Shugie Sussman.- Désolée, ma chérie.Tu t'es bien amusée ? Enfin, je veux dire, mis à part ces monstrueuses séances d'exer.- J'ai besoin de ton aide, Binky.- Oui.- Il me faut.un docteur.- Oh, mon Dieu ! Alors tu es malade.Oh, je suis si.- Non, je ne suis pas malade.Il me faut juste un docteur.- Ah.- Je pensais à celui que tu avais consulté au printemps dernier.- Oh, oh.- Rien d'officiel.Je ne suis pas s˚re.Je me sentirais mieux si.- «a pourrait être d˚ à tous ces exercices.Parfois, un tel changement physique peut foutre en l'air ton cycle.- J'y ai pensé.- qui sait, ça pourrait même être de l'anorexie.- Tu vas arrêter avec ça ? «a pourrait être à peu près n'importe quoi.Je veux juste.- A peu près n'importe quoi, mais malheureusement pas Beauchamp, c'est ça ?Silence.- Il te faut un gynéco qui ne connaisse pas la famille, n'est-ce pas ?- Voilà.- OK.J'ai ce qu'il te faut.Une merveille.Il est doux, discret, et très agréable à regarder.Tu as de quoi écrire ?- Vas-y.- Jon Fielding.Pas de h à Jon.450 Sutter.Tu peux lui dire que c'est moi qui t'envoie.Les beach boys.Les locataires de Mme Madrigal avaient surnommé ce coin de la cour"Barbary Beach"."D'accord, pensa Michael en étalant sa serviette de bain sur les briques, ça ne vaut pas les dimanches au lac Temescal, mais ça devra faire l'affaire."Dans moins de sept heures, il serait sur la scène du Endup.Il lui fallait absorber un maximum de rayons.- Salut ! dit une voix quelque part entre lui et le soleil.Il leva la tête, protégeant ses yeux.C'était le type du deuxième étage.Brian quelque chose.Il tenait une serviette à l'emblème d'une marque de bière.- Salut.Bienvenue.L'eau est délicieuse.Brian opina du bonnet et jeta sa serviette à terre.Un mètre et demi, remarqua Michael : proche, mais pas trop.Le parfait S.M.C.: Sexy Mais Coincé.- Tu crois que ça vaut la peine ? demanda Brian.- Probablement pas, mais tant pis.Pourquoi décevoir tous ces autres corps roses dans les bars ?Brian se mit à rire.Il avait compris l'ironie de la remarque."OK, pensa Michael, il sait que nous ne fréquentons pas les mêmes bars.Et encore moins les mêmes corps.Bref, il sait, et il sait que je sais qu'il sait.Tout va bien."- Tu es Brian, et je suis Michael.C'est ça ?- Exact.Ils se serrèrent la main, toujours couchés sur le ventre, levant le bras dans le vide pour se toucher.Michael rit.- On dirait une scène du plafond de la chapelle Sixtine !quinze minutes plus tard, Michael avait de nouveau envie de parler.- T'es célibataire, non ?- Ouais.- «a doit être une ville formidable pour un célibataire.Je veux dire.un hétéro.- Ah ?- Enfin.Il y a tellement d'homos que les femmes doivent s'arracher les hétéros, si tu vois ce que je veux dire.Brian grogna.Il était allongé sur le dos à présent, les mains derrière la tête.- La nuit dernière, j'ai passé quatre heures dans un bar à draguer une gonzesse sur laquelle je ne me serais même pas retourné à l'université.- Oui, fit Michael, un rien surpris par la remarque.«a devient comme un jeu.Plus drôle de défaire le paquet que de découvrir le contenu.Enfin, parfois.Il jeta un coup d'oeil à Brian, et se demanda s'ils se comprenaient un peu.- Tu connais Mary Ann Singleton ? s'enquit Michael.- Oui.- Eh bien, on a eu une longue conversation, Mary Ann et moi, et elle m'a avoué qu'elle voulait rentrer à Cleveland.Je lui ai fait la morale sur la nécessité de se prendre en charge et tout ça.Mais le plus effrayant, c'est que j'ai parfois l'impression qu'elle a raison.Peut-être qu'on devrait tous rentrer à Cleveland.- Ouais.Ou bien aller se réfugier dans une ferme de l'Utah.Retourner aux choses vraies.- J'ai aussi mon endroit [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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